Effet enivrant garanti ! Joachim Trier et son interprète nous ont fait cadeau du film de l’année.

D’une justesse et d’une délicatesse incroyables. On en vient même à regretter qu’il n’y ait pas une vingtaine de chapitres…

Merveilleux, drôle, subtil et touchant.

Un film poétique et cru, romantique et érotique, jamais cynique, qui, comme la vie, nous fait passer par toutes les émotions.

Le Norvégien Joachim Trier bouleverse avec "Julie (en 12 chapitres)", portrait remuant, à la fois mélancolique et plein de drôlerie, d’une jeune trentenaire en perpétuelle redéfinition.

Joachim Trier lui offre un rôle en or, elle le transforme en diamant et fait de Julie (en 12 chapitres) le film d’une époque pas si légère que ça.

Une pure révélation.

À la fois moderne par son propos sur l’amour au XXIe siècle, audacieux dans sa mise en scène, et subtil dans son écriture, offrant des personnages complexes et nuancés.

Trier déclare son amour au cinéma dans sa mise en scène inventive et ludique (le second chapitre, décrivant une technique de drague très atypique, est un bijou à lui tout seul). Aussi drôle qu’intelligent, et redore le blason d’un genre presque abandonné.

C’est brillant, drôle, touchant, juste merveilleux. On en sort en se sentant bien.

Le film séduit par sa liberté de ton et par le naturel de son interprète principale, Renate Reinsve.